L'alimentation biologique

Davantage d’antioxydants dans les fruits et légumes

Les fruits et légumes provenant de l’agriculture biologique affichent une concentration d’antioxydants entre 20% et 70% supérieure à leurs homologues issus de l’agriculture conventionnelle, cette variation dépendant du type d’antioxydants [1]. Cette disparité s’explique par la nécessité pour les fruits et légumes non traités de se défendre naturellement contre les agressions extérieures, les incitant à produire davantage de molécules de défense, notamment des polyphénols, qui appartiennent à la famille des antioxydants.

Le passage à une alimentation entièrement biologique pourrait accroître la teneur en antioxydants de 20% à 40% dans l’alimentation générale, voire atteindre 60% pour certains antioxydants spécifiques [1]. Ces composés essentiels jouent un rôle crucial dans la protection des cellules, contribuant à la prévention de diverses maladies, dont les cancers, les maladies dégénératives telles que la sclérose en plaques et la maladie d’Alzheimer, ainsi que les maladies cardio-vasculaires.

Une quantité accrue de vitamines et minéraux dans les végétaux

Diverses études indiquent également une concentration plus élevée en certaines vitamines et minéraux dans les végétaux biologiques, tels que la vitamine C (+6% à 27%), le fer (+21%), et le magnésium (+29,3%) [1]. Cependant, d’autres études ne constatent que peu ou pas de différence.

Une teneur en Oméga-3 plus élevée dans les produits animaux

Les études révèlent que la viande et le lait issus de l’agriculture biologique présentent une teneur en Oméga-3 plus élevée, avec une diminution de la teneur en Oméga-6. Ces acides gras bénéfiques sont souvent insuffisamment consommés, soulignant l’importance d’une alimentation biologique pour combler ces lacunes [1].

L’alimentation bio joue un rôle préventif sur de nombreuses maladies

Une étude approfondie menée sur 60 000 personnes en France sur trois ans, BioNutrinet, indique que les adeptes de l’alimentation biologique présentent des risques réduits de surpoids, d’obésité et de diabète [1]. Les résultats suggèrent également une réduction du risque de cancer, en particulier du sein chez les femmes ménopausées (-34%) et des lymphomes (-76%). Cependant, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces chiffres en raison de possibles biais.

En 2022, une étude publiée dans Environment International associe l’alimentation biologique à une diminution significative du stress oxydatif, lié à plusieurs maladies chroniques [1].